Les derniers propos du ministre de la Jeunesse et des sports, Sid Ali Khaldi, par lesquels il a annoncé le soutien total des pouvoirs publics au président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, dans sa course à un siège au sein du comité exécutif de la FIFA, a soulagé au plus haut point les responsables actuels de la première instance footballistique nationale.
C’est du moins ce qu’a confié le vice président de la FAF, Amar Bahloul. Mieux, ce dernier a qualifié la position du patron de la tutelle comme étant une gifle à l’encontre des détracteurs de Zetchi qui souhaitaient, selon lui, que les pouvoirs publics tournent le dos à Zetchi. La position du ministre de la Jeunesse et des Sports est un atout très important pour le candidat algérien aux élections du comité exécutif de la FIFA, a encore ajouté le même interlocuteur, non sans afficher son optimisme quant aux chances de Zetchi de relever le défi.
« On fait entière confiance à la diplomatie algérienne. On sait d’ailleurs que quand celle-ci prend un dossier en charge, les choses finissent par aboutir. Cela dit, Zetchi et moi, allons user de toutes nos forces pour également convaincre un plus grand nombre possible des électeurs au sein de l’assemblée générale de la CAF pour voter au profit du président de la FAF. Nous avons de très bons rapports avec nombreux présidents des différentes fédérations footballistiques africaines qu’on va exploiter pour atteindre nos objectifs », a-t-il ajouté.
Revenant sur son échec lors des élections du comité exécutif de la CAF lors de l’été 2019, Bahloul a déclaré qu’à l’époque toute l’équipe fédérale était concentrée sur l’objectif de la sélection nationale qui était toute proche de décrocher le titre africain. Il a, en outre, regretté que des personnalités sportives connue sur la scène internationale n’aient pas donné un coup de pouce à sa candidature, faisant allusion à l’ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua qui n’est pas en odeur de sainteté avec l’actuelle équipe dirigeante du sport roi en Algérie, rappelle-t-on.
