CLASSEMENT LIGUE 1

DE2

CLASSEMENT LIGUE 2

Groupe Centre-Est

DE2

Groupe Centre-Ouest

DE2

samedi, avril 20, 2024
NEWS

Ligue 1 : La polémique se poursuit autour de l’avenir du championnat

Ce n’est un secret pour personne, le football algérien traverse sa saison la plus difficile de tous les temps, avec une activité sportive suspendue depuis la mi-mars, en raison de la pandémie du Coronavirus ou covid-19.

La Fédération algérienne de football, en collaboration avec la Ligue du football professionnel et les autorités sanitaires, cherchent toujours le meilleur moyen à même de permettre de reprendre les compétitions.




Néanmoins, les avis sont partagés entre partisans de l’idée de reprendre les compétitions, en s’appuyant sur le modèle allemand, et ceux qui s’y opposent, au regard de la crise sanitaire persistante et des faibles capacités à faire face à l’épidémie.

Pour leurs parts, les autorités sanitaires algériennes sont persuadées que la reprise des activités sportives durant cette période sera tout simplement un pari risqué. C’est le cas de le dire également pour les membres de la commission médicale de la FAF qui insistent à leur tour sur la nécessité de ne pas s’aventurer et exposer, par là-même, les joueurs au danger.




A cet effet, ils conseillent, d’ores et déjà, de mettre les joueurs à la quarantaine pendant une période de 14 jours, si les autorités permettent de reprendre la compétition, et ce, avant de donner leur feu vert pour l’entame des entrainements collectifs.

À cet effet, Nabil Neghiz, l’entraîneur du Mouloudia d’Alger, estime qu’il était impossible de prendre l’expérience allemande comme modèle pour reprendre la compétition en Algérie. Ce sera, selon lui, presque impossible, compte tenu de la différence de taille en matière de capacités et de mentalités entre les deux parties.




Et d’ajouter: « Certes, en Algérie on dispose d’un bon potentiel, mais il est difficile de se comparer à l’Allemagne. Nous parlons d’un pays européen qui a des moyens terribles et beaucoup d’installations. » Il a poursuivi: « Nous devons encore patienter pour songer à renouer avec la compétition.

Et si nous pensons faire comme les clubs allemands, ce sera synonyme d’une aventure à haut risque, car revenir dans de pareilles circonstances nécessite des moyens financiers et humains importants, à commencer par faire des dépistages quotidiens, et s’entraîner par groupes, alors que les moyens en font défaut».




Quant au président de la LFP, Abdelkrim Medouar, il persiste et signe que son organisme a confirmé avoir les capacités pour faire face à la crise et compte imposer des mesures spéciales et exceptionnelles pour reprendre l’activité sportive.

Il a poursuivi: « un éventuel retour à la compétition ne se fera pas sans des conditions très strictes sur le plan sanitaire, au cas où les autorités décideraient de nous donner le feu vert pour terminer la saison », avant d’ajouter : «Franchement, nous ne pouvons pas nous comparer aux clubs européens professionnels, qui ont d’énormes potentiels, et c’est pourquoi je pense que le scénario de la reprise de la compétition en Algérie sera différent de son homologue allemand ».




De son côté, Farid Mellouli, le coordinateur général de l’ES Setif, a souligné que la reprise de l’activité sportive en pleine crise sanitaire nécessite de gros efforts et un potentiel énorme. Il dira dans ce registre: « Il n’est en aucun cas possible de parler de la reprise d’activité en se référant à l’expérience allemande. Cela nécessite un potentiel humain et matériel gigantesque, alors que cela n’est carrément pas à notre portée ». Et de conclure : « Nos équipes sont très faibles financièrement et mentalement par rapport à leurs homologues allemandes.

En Allemagne, les clubs comptent des staffs techniques élargis composés de beaucoup d’experts et d’entraîneurs, contrairement à ce qui est le cas en Algérie, où nous nous contentons d’un entraineur en chef, d’un adjoint, et d’un préparateur de gardiens de but».

Laisser une Réponse