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vendredi, mars 29, 2024
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La LFP n’est plus maître de la programmation : Menaces sur le championnat

Depuis quelque temps, la LFP assiste impuissante à des reports à répétition de certains matchs, aussi bien de la Ligue 1 que la Ligue 2. Même la commission de la coupe d’Algérie trouve de la peine pour programmer le troisième quart de finale entre la JSMB et le PAC.

Evidemment, cette situation n’est pas étrange aux turbulences que connait la rue algérienne. Depuis les manifestations populaires de vendredi passé pour s’opposer à un cinquième mandat du président de la république sortant, la LFP n’est désormais plus habilitée à décider de la programmation des rencontres des deux championnats qu’elle gère.



Cela a commencé du reste samedi passé, soit au lendemain des manifestations du 22 février. Ce jour-là, le MCA et le MCO étaient les premiers à en faire les frais après le report de leur face-à-face annoncé seulement six heures avant le coup d’envoi de la partie.

Les Oranais étaient les principaux perdants, étant donné qu’il avait effectué un déplacement de plus de 400 km la veille pour être au rendez-vous. Leurs supporters en particulier étaient dans tous leurs états, car ils avaient envahi tôt dans la matinée la capitale, alors que certains d’entre eux avaient même acquis leurs billets d’entrée au stade.

C’est dire que leur déception était double. Et comme on pouvait s’y attendre, ce report n’allait pas être le dernier pour des raisons «d’ordre public», comme a tenu à le préciser l’instance que préside Abdelkrim Medouar.



Des annonces du même genre se succèdent d’ailleurs, surtout avec l’annonce de nouvelles manifestations devant toucher tout le territoire national vendredi prochain. Cela nous pousse à prédire du reste un énième report du choc de la 24ème journée de la Ligue 1 entre l’USMA et le PAC, prévu initialement pour vendredi avant qu’il ne soit décalé à samedi.

Cette affiche ne devrait pas avoir lieu à sa nouvelle date, et va connaître le même sort que celle du MCA-MCO de samedi passé. Les stades algériens ont souvent été qualifiés d’espace préféré par des jeunes défavorisés et soumis à des conditions de vie pénibles afin de s’exprimer et déverser leur colère.



C’est aussi de ces stades là qu’ont démarré les premières actions de refus du 5ème mandat à travers des refrains composés par des groupes d’ultras de différents clubs algériens, avant qu’ils ne soient repris même au cours des manifestations en question.

Du coup, ils sont nombreux à se demander si l’actuel championnat ira à son bout, ou bien si les décideurs vont opter pour une autre solution pour pouvoir terminer la compétition, à savoir l’instauration du huis clos.

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