L’avenir de Belmadi dépend du futur président de la FAF : Toute l’Algérie retient son souffle
Les prochaines élections de la Fédération algérienne de football constituent le souci majeur des acteurs qui gèrent la balle ronde algérienne. Mais s’il y a quelqu’un qui suit de très près ce dossier, c’est bien l’entraineur national Djamel Belmadi.
Ce dernier craint que cet avènement ait des répercussions négatives sur l’avenir des Verts qui restent sur leur lancée depuis la précédente CAN.
L’inquiétude de Belmadi a même poussé les plus hautes autorités du pays à l’inviter pour le rassurer. Ayant tout le temps prouvé son attachement pour le pays, Belmadi ne veut pas que toute cette génération de joueurs qu’ils dirigent soit un gâchis au moment où les portes de la gloire lui sont grandes ouvertes.
Tout cela a poussé Belmadi a envoyer plusieurs messages lors du retour de l’équipe de Lusaka, et à l’issue du match contre le Botswana. Il avait ainsi assuré s’être engagé dans un projet avec le pays. Cependant, il a insisté sur le fait qu’il s’agit d’un projet commun, et lui n’en fait qu’une partie. «Il y a des joueurs et un environnement qui doit être le plus sain et le plus propre possible. Mais, on voit que ce n’est pas ça», insiste-t-il tirant à boulets rouges sur ceux qui ne cherchent qu’à servir leurs intérêts, sans toutefois les citer de noms.
Belmadi a toujours aimé travailler dans la clarté. C’est quelqu’un de très méticuleux dans son travail et ne laisse jamais la place au hasard. Il est clair que le sélectionneur national avait carte blanche avec Zetchi comme responsable hiérarchique et il n’accepterait jamais de se retrouver dans une situation qui n’est pas habituelle à lui.
D’ailleurs, même au niveau du ministère de la jeunesse et des Sports, on craint sérieusement une décision extrême du coach, surtout qu’il a le soutien de tout le peuple. C’est pour cette raison, d’ailleurs, qu’on a sollicité l’intervention de nombreuses personnalités afin de les impliquer et mettre un terme à ce blocage qui risque effectivement de porter préjudice aux champions d’Afrique.
Kheïreddine Zetchi, le désormais ancien président de la FAF, puisqu’il a décidé de ne pas briguer un second mandat, semble mettre le sélectionneur national, Djamel Belmadi, dans l’embarras. Ce dernier devrait donc tout refaire pour avoir le même environnement que celui instauré par l’ancien président, qui lui a donné carte blanche et ne s’immisçait jamais dans les affaires de la sélection. En quelque sorte, il y a eu une complicité entre les deux hommes pour mener un projet qui tient à cœur tous les Algériens.
Certes, Belmadi a signé un contrat avec la Fédération algérienne de football, donc avec l’Algérie, mais son avenir, notamment la relation professionnelle avec le nouveau bureau de la FAF, est au centre des débats.
Il est certain qu’il n’acceptera pas de travailler avec n’importe quelle personnalité qui sera «parachutée» au siège de Dely Ibrahim.
