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jeudi, mars 28, 2024
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Ligue des champions européenne : « La guerre des étoiles » est de retour

Triple tenant de la Ligue des champions, le Real Madrid va démarrer cette nouvelle campagne sans Zinédine Zidane, ni Cristiano Ronaldo. De quoi aiguiser l’appétit des prétendants à sa succession comme Liverpool, la Juventus, Manchester City ou encore le PSG ?

La saga 2018-2019 de la Ligue des champions débute mardi et mercredi pour les 32 équipes qualifiées en C1 et se clôturera dans huit mois et demi à l’Estadio Metropolitano de Madrid. Qui soulèvera la Coupe aux grandes oreilles, le 1er juin 2019 ?

Les Merengue pour le quadruplé
Gareth Bale et Karim Benzema sont toujours là et pourront compter sur le Croate Luka Modric, prétendant au Ballon d’Or, pour leur distribuer des caviars. Le champion du monde français Raphaël Varane reste le maillon important d’une défense expérimentée (avec Carvajal, Ramos et Marcelo), renforcée cet été par l’arrivée du gardien belge Thibaut Courtois.

Mais la «Maison blanche» a perdu Zinédine Zidane, l’entraîneur qui lui a rapporté trois C1 en deux ans et demi, et surtout Cristiano Ronaldo, le meilleur buteur de l’histoire en Ligue des champions avec 120 buts, 20 de plus que son dauphin et rival Lionel Messi.

Cristiano Ronaldo, sauveur de la Juve ?
Après neuf saisons chez les Merengue, «CR7» est parti grossir les rangs de l’ambitieuse Juventus Turin, qu’il avait crucifiée en 2017 avec un doublé en finale.

Champion d’Italie sans interruption depuis sept ans, la Juve ne s’est pas contentée de recruter l’international portugais de 33 ans.

Elle a aussi levé l’option d’achat pour Douglas Costa, attiré Joao Cancelo, séduit Emre Can et fait revenir au bercail son défenseur historique Leonardo Bonucci.

Liverpool plus affamé que jamais
Si l’on mesure les chances de victoire à la qualité du recrutement, Liverpool se place également parmi les candidats les plus crédibles. Les «Reds» ont d’abord su conserver Roberto Firmino, Sadio Mané et Mohamed Salah, la triplette d’attaque qui a traumatisé les défenses adverses la saison passée.

Ils se sont aussi renforcés avec Xherdan Shaqiri, Fabinho et Naby Keita, dont le transfert depuis Leipzig avait été arrangé l’été précédent. Et ils ont mis le paquet pour attirer Alisson Becker, un temps gardien le plus cher de l’histoire (72,5 millions d’euros), pour remplacer Loris Karius, qui les a plombés en finale de la dernière C1.

En Premier League, les hommes de Jürgen Klopp sont déjà inarrêtables. Ils ont gagné tous leurs matches, dont le dernier face à Tottenham, autre club anglais engagé en Ligue des champions avec les deux Manchester, City et United.

Quid du Paris-Saint-Germain ?
Le Paris SG, qui se rend mardi à Liverpool en phase de groupes, a également débuté son championnat sur un sans-faute. Mais, dans la course à l’armement pour la C1, le champion du France n’a pas brillé dans la rubrique transferts.

Surveillé par l’UEFA dans le cadre du fair-play financier, il a attiré le vétéran Gianluigi Buffon (40 ans), arrivé libre de la Juve, recruté un espoir allemand, Thilo Kehrer (Schalke 04), le latéral gauche remplaçant du Bayern Munich Juan Bernat et l’ex-attaquant de Stoke Eric Maxim Choupo-Moting.

Trop juste pour le club français et ses attaquants vedettes Edinson Cavani, Kylian Mbappé et Neymar, une triplette en or qui ne peut faire oublier les carences parisiennes au milieu de terrain ?

L’Allemagne derrière le Bayern, l’Atlético vise la finale dans son antre
Si l’Allemagne mise tout sur le Bayern Munich, l’Espagne est sûrement le pays qui a le plus de chance de placer un de ses représentants en finale. Voire plusieurs. En plus du Real Madrid, évidemment, l’Espagne compte dans ses rangs le FC Barcelone de Lionel Messi et l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann.

Le vainqueur de la dernière Ligue Europa a conservé son champion du monde français et attiré son compatriote Thomas Lemar. Battu par le Real en 2014 et 2016 (finale), l’Atlético n’a qu’un souhait : mettre fin au règne du voisin honni, le 1er juin prochain à domicile.

Le jackpot pour le club vainqueur
Chacune des 32 équipes qui débutera la phase de groupes encaissera d’entrée un chèque de 15,25 millions d’euros, selon les chiffres communiqués par l’UEFA. En phase de groupe, chaque victoire rapporte 2,7 millions d’euros et un match nul, trois fois moins (900 000 euros).

Ensuite, les dotations augmentent logiquement avec les matches à élimination directe. Se qualifier en 8e de finale rapporte 9,5 millions d’euros ; se hisser au tour suivant, 10,5 millions d’euros supplémentaires, puis encore 12 millions d’euros en demi-finale. En finale, le vainqueur recevra 19 millions d’euros et son adversaire, 15 millions d’euros.

De manière tout à fait hypothétique, le détenteur de la Coupe aux grandes oreilles peut toucher un magot de 82,45 millions d’euros en revenus sportifs.

À cela s’ajoute les droits TV en fonction de la zone géographique. En France par exemple, le PSG a gagné près de 30 millions d’euros lors de la saison 2016-2017, selon l’UEFA.

En cas de victoire, le club parisien pourrait ainsi rafler jusqu’à 110 millions d’euros.

Le programme de la 1ère journée ce mardi :

Groupe B
(18h55) FC Barcelone (ESP) – PSV Eindhoven (PBS)
Inter Milan (ITA) – Tottenham (ANG)

Groupe A
(21h00) Bruges (BEL) – Borussia Dortmund (ALL)
AS Monaco (FRA) – Atlético Madrid (ESP)

Groupe C
(21h00) Liverpool (ANG) – Paris SG (FRA)
Etoile Rouge Belgrade (SRB) – Naples (ITA) (Adam Ounas)

Groupe D
(21h00) Galatasaray (TUR) – Lokomotiv Moscou (RUS) (Sofiane Feghouli)
Schalke 04 (ALL) – Porto (POR) (Nabil Bentaleb – Yacine Brahimi)

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